Pain au levain cuit au feu de bois

Un micro-fournil à l'ouest d'Arras pour du pain au levain 100% bio & local
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Paliers de financement

6 000 €

L'équipement essentiel du boulanger : le four !

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Avec 6.000 €, je finance une bonne partie de mon four à bois professionnel "Le Panyol". De quoi faire de belles et grandes fournées ! 

8 000 €

Qui veut de la brioche ?

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Avec 2.000 € supplémentaires, je peux m'équiper d'un batteur-mélangeur. C'est parti pour les brioches, pains de mie & co !

Le projet

Sacré levain ! 

Le levain, ce mélange de farine et d'eau capable de tant de prouesses... Trois ans après l'avoir découvert, je suis en passe d'en faire mon gagne-pain en ouvrant un microfournil dans le petit village rural où j'habite depuis neuf ans, à l'ouest d'Arras dans le Pas-de-Calais.

Passionnée par le levain, amoureuse des bons produits et soucieuse de mon impact environnemental, j'ai tourné le dos à une vie salariale devenue trop éprouvante pour créer une activité qui fasse sens - pour moi - dans ce monde en pleine mutation. Une activité plus proche de la nature et plus alignée avec mes valeurs et mes besoins fondamentaux.

C'est ainsi que je m'apprête à devenir boulangère, pour fabriquer et vendre des pains 100% levain cuits au feu de bois !

Un projet au temps long...

  • Le temps long du pétrissage à la main, qui apaise et détend et permet un travail de la pâte tout en douceur.
  • Le temps long de la fermentation au levain, qui permet le développement des arômes contenus dans les farines bio moulues sur meules de pierre.
  • Le temps long de la cuisson au feu de bois, plus chronophage que l'utilisation d'un four électrique mais source de diversité dans le quotidien : ramassage des fagots l'hiver, transport du bois...
  • Et enfin, le temps long de la conservation, qui permet au boulanger de travailler le jour et dormir la nuit ;-) En effet le pain au levain se conserve plusieurs jours et serait même, d'après certains, encore meilleur le lendemain ! 

Mon projet s'élève à 40.000€, entre la rénovation du local (un vieux cabanon transformé en autoconstruction), l'achat du four et des équipements (évier, meuble de pousse...), le petit matériel et la communication.

   

Le porteur de projet

Je suis Mélanie : ingénieur en agriculture de formation, je vis à la campagne avec mon mari et mes trois jeunes enfants.

Je me suis passionnée pour le levain il y a trois ans, lorsqu'une paysanne boulangère m'en a donné un petit pot. Le levain est vivant... si je voulais qu'il survive il fallait que j'apprenne à m'en occuper ! J'ai alors découvert l'univers incroyable du levain, et commencé à faire du pain maison pour ma famille.

Lorsque j'ai quitté mon emploi salarié début 2021, c'est tout naturellement vers la boulange (au levain bien sûr !) que je me suis tournée. J'ai suivi plusieurs formations, rencontré les boulangers du réseau "Semences paysannes", et petit à petit l'idée d'ouvrir mon propre fournil a émergé.

Après un an de travaux, de stages & formations et de préparation au CAP boulanger, me voilà presque prête à m'installer. J'ai hâte d'emménager dans mon nouvel atelier et d'élaborer ma gamme de pains au levain : pain nature, pain aux graines, pain complet, pain au petit épeautre... mais aussi des brioches, pizzas et tartes pour les gourmands ! J'ai la chance de pouvoir trouver des farines bio moulues sur meule de pierre à côté de chez moi ! Mon voisin cultive et transforme en farine des variétés anciennes de blés, et un paysan situé à moins de 15 km me fournit en farine de seigle, petit épeautre & co. Si ça, ce n'est pas du circuit court ;-)

 

À quoi servira votre financement ?

Je fais du pain au levain depuis trois ans. J'ai commencé dans ma cuisine - pour les besoins de ma famille, puis j'ai peu à peu augmenté les quantités produites pour me rapprocher de conditions professionnelles. Aujourd'hui je pétris la pâte à la main dans un pétrin en bois (réalisé sur mesure par mon cousin ébéniste), et cuis mon pain dans un petit four à bois de prêt situé dans ma cour.

Pour vivre de cette activité, il me faudra produire plus et plus vite. D'où l'intérêt de travailler dans de bonnes conditions...

1er palier : le four à bois

Si j'atteins le premier palier, le financement participatif me permettra de me doter d'un four à bois plus grand et plus performant (avec notamment une meilleure inertie thermique). Je me suis orientée vers un four "Le Panyol" pour plusieurs raisons : 

--> il est commercialisé par une entreprise française qui utilise une terre cuite réfractaire locale, la Terre Blanche de Larnage :  un produit de qualité, noble et à la longévité reconnue

--> le four sera chauffé au bois, une énergie locale et renouvelable, ce qui permet de m'affranchir pour partie de l'évolution des tarifs de l'énergie

Four à bois le Panyol (modèle 180)​​​

 

2ème palier : un batteur - mélangeur

Au-delà du four, je souhaiterais m'équiper d'un batteur-mélangeur qui me servira à pétrir les pâtes plus lourdes et pouvoir confectionner des brioches, pains de mie et autres pâtes beurrées. 

Batteur - mélangeur pour pétrir les pâtes lourdes

3ème palier : une trancheuse à pain

Si les deux premiers paliers sont atteints (soyons fous !!), je pense investir dans une trancheuse à pain. Ceci afin de rendre mes pains accessibles à ceux qui manquent de force dans les poignets pour trancher la croûte épaisse. J'en ai fait partie quand je me suis fait opérer du canal carpien, je sais donc de quoi je parle ;-) Cela me permettra aussi, je l'espère, d'approvisionner les cantines des environs.

Trancheuse à pain

Pour le moment j'ai auto-financé mes travaux de rénovation et acheté un peu de matériel, le plus souvent d'occasion. Je dois encore m'équiper en "petit matériel" : bassines de pousse, bannetons, moules & co, ainsi que d'un meuble de pousse en bois appelé "parisien".

J'ai hâte de quitter ma salle à manger pour un vrai atelier !

Pourquoi nous choisir?

Pour du bon pain

Le pain au levain est réputé pour sa digestibilité, un index glycémique bas et une longue conservation. Je travaillerai avec des farines bio semi-complètes, dont certaines sont issues de variétés anciennes de blé qui confèrent au pain qualité nutritionnelle et saveur. Bien entendu, les additifs n'auront pas leur place dans mon fournil : de la farine, de l'eau et du sel, point final !! Je suis heureuse de pouvoir faire goûter ce type de pain, parfois méconnu, aux habitants de mon territoire.

Pour soutenir un projet économique rural

Je m'apprête à créer un commerce dans un village qui n'en compte plus aucun. Dans un rayon de 5 km, deux boulangeries ont fermé ces dernières années. J'aime mon territoire et je suis heureuse de m'y investir de cette façon. Je crois en la ruralité et au retour des commerces et activités de service dans les petits villages ! Je me prends même à rêver d'un four banal comme autrefois, où les habitants du village viendraient cuire leurs tartes et viandes une fois le pain défourné...

Pour la résilience du projet

Je fais le choix de farines de qualité, bio et ultra locales. Dans le contexte que l'on connaît, l'approvisionnement local me paraît être un vrai facteur de résilience.

Je fais le choix d'une énergie locale et renouvelable pour cuire mon pain : le bois. Je veillerai à valoriser au maximum le bois de taille qui n'intéresse personne, afin de réduire l'impact environnemental de mon activité. 

Je fais le choix de produire sur commande afin d'éviter le gaspillage. Sacré levain = sacré pain ! Pour moi c'est un sacrilège de jeter du pain, d'autant plus quand il a été produit avec autant de soin.

Enfin, je fais le choix du zéro déchet. Dans la mesure du possible, je veillerai à limiter les emballages, les consommations (eau et électricité), les déchets en tout genre, et j'espère réussir à convertir quelques clients au sac à pain réutilisable ;-)

 

Un grand MERCI pour votre soutien ! Chaque contribution compte !